Zoom sur The Ebony Projet: l'effort responsable de Taylor au Cameroun

En musique, les révolutions viennent parfois de studios ou de garages... et parfois de forêts.

En 2011, Taylor Guitars est devenu copropriétaire d'une scierie d'ébène au Cameroun. En lançant son modèle responsable "The Ebony Project" Taylor nous emmène à la découverte des hommes et des femmes, des défis, du travail et des améliorations apportées à l'approvisionnement et au traitement de l'ébène d'Afrique de l'Ouest (Diospyros crassifloria Hiern), un bois que vous trouverez sur chaque guitare Taylor, toutes les guitares Taylor ayant une touche en ébène.

Depuis des siècles, l'ébène est utilisé dans la fabrication de guitares et de touches de violon. Et pourtant, l'industrie ne s'est jamais préoccupée de replanter des arbres coupés. Taylor s'est associé aux meilleurs chercheurs et forestiers de la planète  pour cultiver un avenir plus durable au Cameroun grâce à un programme de replantation évolutif.

Dans un souci de durabilité, et face à une réglementation au plus proche du respect de l'environnement (voir notre article sur le CITES ) Taylor plante, exploite et travaille le bois d'ébène à travers ce programme à découvrir sur le site Taylorguitars.com/ebonyproject .

L'importance de replanter

Des recherches récentes révèlent que le Cameroun dispose d'une production saine d'ébène. Ceci et le fait que la demande mondiale en ébène soit relativement faible suggèrent qu’avec une gestion adéquate, y compris la replantation, la perspective de maintenir un environnement durable d’ébènes au Cameroun est forte. Mais pour Taylor il est vital d’agir maintenant. Alors que le taux de perte de forêts au Cameroun est faible comparé à celui de pays connaissant une déforestation à grande échelle, le taux de déforestation et de dégradation des forêts est en augmentation constante. D'ici 2030, si le Cameroun poursuit sur sa trajectoire actuelle, les taux vont doubler. Cette région est également confrontée à des menaces croissantes résultant de la demande de bois de feu pour les centres urbains, d'une expansion non durable de l'agriculture à petite échelle et industrielle, ainsi que de l'exploitation forestière et minière informelle.